Richard Martineau
Crédit photo: Vedette Québec

Richard Martineau s'attaque sur la façon dont fonctionne les pourboires au Québec

Publié le 24 mars 2024 à 11h52
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Il est bien connu que Richard Martineau n'a pas peur de dire ce qu'il pense, même si cela peut parfois diviser les gens qui sont plus ou moins d'accord avec ses propos.

Cependant, il est fort probable que sa dernière sortie fasse l'unanimité.

Lors de sa dernière chronique diffusée sur les ondes de LCN, Martineau a exprimé son désarroi et sa frustration face à la culture du pourboire au Québec, proposant même un débat sur la nécessité de revoir cette pratique.

Il constate avec désarroi que le pourboire devient une attente même dans des situations où le service n'est pas évident, comme l'achat d'un sandwich dans une boulangerie ou lors de commandes à emporter, s'interrogeant sur la justification de pourboires dans ces contextes sans service direct.


Il a aussi critiqué l'élargissement des attentes en matière de pourboire, qui semble désormais s'appliquer à une multitude d'employés au-delà du serveur traditionnel, incluant des postes comme le chef, le sous-chef, et même le plongeur.

« Je comprends plus rien dans les pourboires. Tu vas dans une boulangerie, t'achètes un sandwich, faut que tu payes un pourboire. Il y a tu un service là-dedans ? Il y a pas de service là-dedans. Le pourboire, c'est pour le service. Je donne un pourboire maintenant pour le chef, le sous-chef, le concierge, l'hôtesse, le laveur de vaisselle, etc...»

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Par la suite, Martineau propose que le Québec s'inspire de la France, où le pourboire est inclus dans la facture, réduisant ainsi les situations inconfortables et qui au bout du compte, fait plaisir à tout le monde.

« En France, le pourboire est compris et si vraiment le serveur français te fait un excellent service [...] tu peux arrondir un peu en lui donnant un petit euro de plus [...] mais sinon le pourboire est compris là-bas et ça devrait être comme ça ici parce que c'est un casse-tête. »

Cette approche simplifierait les transactions et alignerait les attentes des consommateurs avec les pratiques de service.

De plus, les résultats d'un sondage publié par Hardbacon, une application de finances personnelles, révèlent une tendance inquiétante, alors que 65% des Canadiens se sentent obligés de laisser un pourboire simplement parce que l'option leur est présentée sur le terminal de paiement.

Par ailleurs, 62% admettent avoir laissé un pourboire plus élevé de ce qu'ils avaient initialement prévu, influencés par les pourcentages suggérés par ces terminaux.

Disons que ça commence à devenir lourd par moments et surtout que le budget des gens lorsqu'ils sortent au restaurant risque d'être plus élevé que prévu.

Crédit : MonFric.ca
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24 Mars   |   85 réponses
Richard Martineau s'attaque sur la façon dont fonctionne les pourboires au Québec

Êtes-vous d'accord avec les propos de Richard Martineau qu'on devrait revoir la façon dont on distribue les pourboires au Québec?

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